Au grand mat de notre liberté
Flotte le pavillon noir.
Affûtons nos lames ce matin et ce soir.
Car l’heure sera bientôt de nos canons, à faire chanter.
Débarrassons le pont et crions notre espoir,
Pour que flotte longtemps notre pavillon noir.
La mer est notre mère et le vent notre allié.
Demain matin, nous entendrons nos ennemis pleurés
De colère et de haine après la défaite qu’ils subiront !
A la pointe de mon cimeterre, je trépanerais nos ennemis
Le sang coulera en fontaine sur leur pont et leur corps sans vie.
Dans ces combats que j’aime, je frappe et foudroie
Jamais, jamais de la lame, je ne prends le plat.
Nous combattons pour les richesses, nos combattons pour la gloire
Et le tout, je veux les serrer dans mes bras demain soir.
Ensemble, fidèles compagnons,
Nous vaincrons les cieux furibonds.
Notre âme, jamais ne mourra.